LAC ARTIFICIEL
Texte de Marine Chartrain
Performance - spectacle
Création du 31 mars au 12 avril 2025 • Théâtre Ouvert, Paris (75) +

SYNOPSIS
Laura et Salomé sont inséparables. Un samedi soir, au milieu de l’été, les deux adolescentes marchent le long de la route départementale, à la lisière de la forêt, à la recherche d’un endroit où faire la fête. Avec pour seul repère la signalétique fluorescente du bitume, elles cherchent leur chemin et finissent par se perdre. À la dérive dans un monde qui tangue, de plus en plus loin dans la nuit, dans l’obscurité de leurs souvenirs, elles assistent à leur propre chute et à l’effritement de leur relation.
Dans un jeu de double et de miroir vertigineux, Céleste Germe met en scène Maëlys Ricordeau qui interprète les deux jeunes femmes dans une performance impressionnante.
Hypnotique, le dispositif sonore et visuel nous plonge dans les méandres de la mémoire de Laura et Salomé, qui rôdent au cœur de la forêt, au cœur de la nuit, vers leurs traumas. Là où l’amitié et l’amour se jouent d’abord et avant tout avec soi.
Un spectacle radical et émouvant, dans lequel les ombres et les mirages jouent avec une lumineuse et bouleversante actrice.
CALENDRIER SAISON 24-25
Du 31 au 12 avril 2025 • Théâtre Ouvert, Paris
Lundi, mardi, mercredi à 19H30, jeudi et vendredi à 20H30, samedi à 18h
+ Informations et réservations sur le site de Théâtre Ouvert, en cliquant ici
ÉQUIPE ET PRODUCTION
Lac Artificiel
Texte de Marine Chartrain - Éditions Théâtre Ouvert / TAPUSCRIT
Conception et mise en scène Céleste Germe
Conception et interprétation Maëlys Ricordeau
Création sonore J. Stambach
Dispositif son et vidéo Jérôme Tuncer
Scénographie James Brandily
Lumières Sébastien Lefèvre
Voix Ludovic Lagarde et Antoine Oppenheim
Administration, production, diffusion Bureau Retors Particulier
Production Das Plateau et Prémisses – Office de production artistique et solidaire pour la jeune création
Coproduction et résidence Théâtre Ouvert – Centre national des dramaturgies contemporaines ; La Comédie de Saint-Etienne – CDN
Le texte est lauréat de l’aide à l’écriture Beaumarchais en 2022, a reçu les encouragements ARTCENA en 2023
PRESSE
Kilian Orain pour Télérama
TTT Télérama
Assise quasiment tout au long de cette performance-spectacle, Maëlys Ricordeau est saisissante.(...) Seuls les voix de la comédienne, un projecteur et la musique sculptent la scène de Théâtre Ouvert, et nos imaginaires. On se représente avec effroi la chute des deux femmes. La partition est sensible, quasi chirurgicale. • lire l'article
Samuel Gleyze-Esteban pour l'Humanité
Au fil de sa quinzaine d’années d’existence, le théâtre de Das Plateau s’est condensé. D’abord il s’est resserré autour d’un duo de tête : Maëlys Ricordeau, comédienne et Céleste Germe, metteuse en scène. Et ce faisant, c’est une attention plus nette aux articulations entre le comédien, l’appareil scénique et le texte qui s’est précisé. Créé sur une commande de Théâtre Ouvert, Lac Artificiel expose cette méthode à l’os. (…) Ici, dans un style fragmenté et traumatique très actuel, Marine Chartrain révèle de l’intelligence et de la profondeur. Le théâtre structural de Das Plateau y trouve un beau terrain de jeu. • lire l'article
Jean-Pierre Thibaudat pour Médiapart
Jeune autrice repérée par Théâtre ouvert, Marine Chartrain a écrit « Lac artificiel », l’errance de deux amies interprétées par la seule Maëlys Ricordeau. Une magnifique proposition de la metteure en scène Céleste Germe. (...) Quel rôle allait-elle interpréter, Laura ou Salomé ? Les deux. Une idée forte. Deux voix venant d’une même gorge, sœurs et opposées. Cet exploit, l’actrice le maintien de bout en bout avec dextérité et délicatesse. Il fallait pour cela construire un îlot perdu dans la nuit et ses bruissements ce à quoi s’emploient le musicien Jacob Stambach (autre co fondateur de Das Plateau) le scénographe James Brandily, les lumières de Sébastien Lefèvre et le manitou du son qu’est Jérôme Tuncer. L’écriture sans ponctuation, sans ornements et sans artifices de Marine Chartrain s’y déploie pleinement et l’exploit de l’actrice Maëlys Ricordeau va jusqu’à nous faire voir ce que l’on ne voit pas ; ce parking, cette forêt, ces mains sur des corps, ces ronces de l’amitié. • lire l'article
Vincent Bouquet pour Sceneweb
À Théâtre Ouvert, le spectacle-performance orchestré par Céleste Germe autour du texte de Marine Chartrain se révèle aussi radical que captivant. Porté avec une intensité remarquable par Maëlys Ricordeau, il prouve que la jeune autrice est désormais de celles avec qui il faut compter. (...)
Céleste Germe parvient, avec le fin travail scénique qu’on lui connaît, à lui donner une aura singulière, et amplifiée, tout en assumant sa belle théâtralité. • lire l'article
Nathalie Simon pour Le Figaro
Au festival d’Avignon, il y a trois ans, on avait été marqué par un Petit Chaperon rouge, déjà dans une esthétique envoûtante dont le collectif Das Plateau a fait sa marque de fabrique. Là, l’excellente comédienne Maëlys Ricordeau est tour à tour Laura et Salomé. La première a priori plus fragile, d’une voix perchée. La seconde qui la protège, du moins au début, avec une tonalité plus rauque. (...)
Cheveux longs, en pantalon ample, puis serré, une gourde à portée de main, Maëlys Ricordeau est d’une justesse confondante. • lire l'article
Amélie Blaustein-Niddam pour Cult.news
Maëlys Ricordeau incarne Laura et Salomé, deux jeunes femmes en fusion, indissociables, emmêlées dans une amitié toxique qui oscille entre domination et soumission. Elle parle, et très vite nous comprenons : elles sont deux. Ou plutôt, elle est deux. Une schizophrénie d’une justesse troublante. (...)
Céleste Germe compose un espace vibratoire où l’image palpite sans jamais bouger. Les ombres, les mirages, la lumière sculptent un monde en perpétuelle mutation. Plus la pièce avance, plus le drame s’enfonce. Ceux qui connaissent le travail de Das Plateau retrouveront cette manière unique d’inventer des images, de travailler les ambiances au plus près du sensoriel. Ici, pas de grand dispositif scénique comme dans Le Petit Chaperon rouge – spectacle qui avait marqué Avignon – ou comme dans leur future Orestie, prévue pour 2025. Mais un geste plus intime, une radicalité qui n’en est pas moins saisissante. • lire l'article
Mireille Davodovici pour Arts-chipels
Portraits croisés de deux jeunes filles en déshérence, interprétés par Maëlys Ricordeau. Un exploit vocal pour traduire l’écriture vibratoire de Marine Chartrain, mise en scène par Céleste Germe. • lire l'article